Le rêve à portée de clic

Aujourd’hui, SparkAngels au secours du couple des parents d’Angelo…

On en a déjà parlé, non? Pour la plupart des gens, grands-parents riment avec gigot dominical, scrabble-café et gâteau maison pour le thé. Un programme classique pour des millions de français obligés de se soustraire à leur grasse matinée post «Saturday night Fever » pour répondre aux invitations de leurs géniteurs. Les parents de Vic sont comme ça, même si leurs visites sont somme toutes assez rares, distance oblige.


Mais comme vous l’avez compris, rien ne se passe comme ailleurs dans mon côté de la famille. Et mes parents ne dérogent malheureusement pas à la règle.

Mère au foyer et désormais marraine de la famille au sens mafieux du terme, ma mère, Appolonia a mis un temps fou pour que sa vie ne ressemble à aucune autre de ces contemporaines. Je passerai ses goûts vestimentaires douteux et ses expressions laconiques pour dire à quel point, elle a pu aussi ressembler malgré tout, et sur quelques points, à toutes les autres mères du monde. Très à cheval sur mon alimentation (un Pitch à 10h, une boîte de Kangoo à 16h, en plus des trois repas habituels…), jamais laxiste sur les horaires (1 mn de retard était égale à 10 mn de télé en moins, autant dire que je n’ai jamais pu regarder autre chose que la météo pendant mes jeunes années…) et pourtant, très imprégnée de la culture bohême, nomade.
Voyager était source d’épanouissement personnel, d’ouverture sur soi (ma mère était aussi une fervente admiratrice du Dalaï lama). Elle adorait ça mais depuis quelques années, elle avait mis un frein à ses ambitions internationales. La faute à mon père, trop occupé pour organiser le moindre week-end. Car Jean-Pierre faisait partie de ces trop nombreux « faux retraités », qui empêchent « les vrais » de dormir la conscience tranquille, la satisfaction d’avoir assez donné. Directeur des Relations Humaines d’une grande multinationale pendant 30 ans, il avait gardé ce goût des autres, ce sens de la communication et du partage. Si bien qu’il écumait depuis son retrait de la vie active, les séminaires et autres colloques aux quatre coins de la France pour évoquer son expérience et former de futurs jeunes et talentueux DRH. Ma mère, ça n’était pas vraiment sa conception du voyage, si bien qu’elle finissait par le voir encore moins que lors de ses années de cotisation. L’unité entre mes parents vacillait. On pensa donc avec le reste de la famille, qu’un voyage romantique serait salvateur pour les trois (ma mère, mon père et le couple). Evidemment, le problème de la présence physique des deux protagonistes lors du choix final était un obstacle. Sans cape, ni masque ou même pouvoir magique, SparkAngels allait une fois de plus sauver la situation.
Réunis autour de ma mère, un dimanche, juste après le scrabble (le premier de notre vie…), on expliqua à mon père, retenu à Dijon pour un colloque, comment installer SparkAngels sur son portable. Tranquillement allongé sur le lit de sa chambre d’hôtel, mon père eut le plaisir (enfin, on espère) d’échanger avec nous par le transfert audio et par le chat de SparkAngels. On commença donc à surfer sur le Net pour trouver la destination adéquate. Partageant le même navigateur, mon père participait à nos recherches, enfin, disons qu’il ne manquait pas d’apposer ses commentaires constructifs sur les choix qui retenaient notre attention. « Trop chaud, trop froid, trop loin, trop près, trop haut…. ». On percevait un manque de bonne volonté évidente dans son attitude. Mais à force d’obstination, on réussit quand même à attirer son attention sur une photo plutôt avenante d’une île dans le Pacifique. Miracle et dénouement ! Quelques clics plus tard, le voyage était organisé et budgétisé, tout ça à des centaines de km d’écart….

Encore une mission réussie pour SparkAngels !

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