Qui a perdu les clés du village global ?

Dans le Grand Amphithéâtre, le public s’impatiente dans un brouhaha informe. Nombreux sont venus depuis toutes les terres du globe pour venir écouter le Professeur parler, car dit-on, personne ne sait mieux disserter sur les enjeux de la nouvelle société numérique. Brusquement, le silence se fait alors que l’érudit tant attendu entre dans la salle, grimpe sur l’estrade et s’écrie, agrippant un micro au passage :

Ah, mes amis, quel incroyable tourbillon de connaissances et de possibilités que ce village global informatique ! Que d’espaces illimités pouvons-nous consulter, depuis la lucarne toute de pixels vêtue de nos beaux écrans d’ordinateur…

Mais je m’égare, je m’emporte, je m’exalte, oubliant un petit détail pour le moins préoccupant : un cyclone de savoirs, c’est très beau, mais ça vous désoriente le plus enthousiaste des amateurs de web !

Car oui, très chers surfeurs de mon cœur, en ces temps de progrès où nos populations s’équipent massivement en bidules informatiques de tous poils, les modes d’emplois peinent à suivre le mouvement… Je m’explique :

Au milieu de l’année 2008, plus de la moitié (52 %) des foyers français disposaient d’un accès à Internet. Nos multiples instances gouvernementales, qu’elles soient hexagonales ou européennes, estiment cette proportion insuffisante. Et elles ont raison, figurez-vous ! Pour que l’économie du savoir bénéficie à tous, mieux vaut que le tous en question ait le matériel pour l’atteindre, n’est-ce pas ?

Bref, se lançant dans le grand bain informatique, le Ministère du développement de l’économie numérique a mis en marche le plan France Numérique 2012, visant à permettre l’accès haut débit au web pour tous les français d’ici à trois ans.

Bien entendu, j’applaudis (et je ne suis pas le seul, croyez-moi) ! Mais reste un problème de taille : comment nos futurs compatriotes d’écran, fraîchement pourvus en claviers,
souris et autres logiciels, réagiront-ils face à cet Himalaya de technologie jargonneuse si nouveau pour eux ? (Quelques appellations « pokémonesques »au hasard : qwerty, plug-in, widget, flux RSS, login … ).

Je vois déjà les champions numériques râler au fond de la salle : « Prof, c’est n’importe
quoi ! Tout le monde sait se servir d’un ordi et d’Internet aujourd’hui ! »

Faux, mes chers petits cliqueurs en herbe. N’oubliez pas que nous parlons d’une population essentiellement constituée de gens plutôt âgés, qui n’ont jusqu’ici pratiqué le langage informatique qu’au cours de longs repas familiaux où leur progéniture semblait parler un dialecte extraterrestre (« Passe moi l’usb ! ») !

D’où une bien légitime question : que faire pour repousser le spectre de cette fracture numérique ?

Un mot : SparkAngels.

Derrière ce nom salvateur se cache une réponse toute trouvée à la surmultiplication des équipements ! Grâce à SparkAngels, nos amis seniors peuvent désormais trouver un amarrage solide dans le flot tumultueux de la société numérique, et ainsi retrouver les clés de notre cher village global !

A ces mots, pris d’un irrésistible désir d’en savoir plus sur SparkAngels, un membre enthousiaste de l’assistance se lève et apostrophe la salle: « Mais comment SparkAngels s’y prend-il ? » « J’y viens, j’y viens»,répond le Professeur, coupé par une sonnerie retentissante. « Mais après la pause, mon cher ! »

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